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Le Gouverneur de l’Équateur appelle à une mobilisation collective pour assurer une gestion pacifique de la transhumance dans sa région

Publié le mardi 22 octobre 2024  |  MINUSCA
Bangui
© Autre presse par DR
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Les travaux de la conférence préfectorale sur la transhumance dans la préfecture de la Sangha-Mbaere se sont tenus à Nola les 17 et 18 octobre 2024, en présence du Gouverneur de l’Équateur, Martial DindI Bamongo, des représentants des sous-préfectures de la région et de la MINUSCA. Cette rencontre, qui se voulait le prolongement de la conférence nationale de haut niveau du mois de mai 2024 à Bangui, avait pour objectif de mettre en place des mécanismes pour une transhumance apaisée dans la Sangha-Mbaere.

Rassemblant près de 60 participants, cette conférence revêt une importance particulière pour le Gouverneur de l’Équateur, qui a plaidé pour une mobilisation collective en vue d'une gestion pacifique de la transhumance. La MINUSCA a accompagné ce processus de dialogue et de concertation.

Fabrice Abouki, président du conseil consultatif de la jeunesse de la Sangha-Mbaere, a salué cette initiative, la qualifiant de réponse opportune aux défis auxquels fait face la transhumance dans la préfecture. « A chaque fois qu’il y a transhumance, les éleveurs et les agriculteurs entrent en conflit. Je crois qu’au sortir de cette conférence préfectorale, nous aurons à parler d’une transhumance apaisée et prospère à travers la préfecture de la Sangha-Mbaere », a-t-il déclaré.

Aissetou Sanogo, Cheffe de la MINUSCA dans la région de l’Equateur, a souligné que « les questions liées à la transhumance restent une préoccupation majeure dans la préfecture de la Sangha-Mbaere. La problématique peut se résumer en vol de bétail, agressions physiques et verbales contre les éleveurs et conflits communautaires entre éleveurs et agriculteurs à la suite de dégâts champêtres ».

Les conflits liés à la transhumance ont pour conséquence l’insécurité dans certaines zones de retour des éleveurs, la perte considérable de bétail ainsi que la fragilité de la cohésion sociale entre les éleveurs et les agriculteurs.

Charlie Bahouba-Marago
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