La traversée du désert du capital privé se poursuit : les investisseurs se replient sur des transactions plus modestes et des financements en dette, en attendant que le ciel africain et mondial s’éclaircisse.
La dynamique du capital privé en Afrique semble marquer le pas. Selon le dernier rapport de l’Association africaine du capital privé (AVCA), les investissements sur le continent ont chuté de 11% depuis le début de l’année, poursuivant un déclin amorcé l’an dernier. En cause, des turbulences économiques mondiales, avec une inflation persistante et des taux d’intérêt élevés, qui incitent les investisseurs à la prudence. Résultat : les grandes transactions se raréfient, au profit de deals plus petits, moins risqués.