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Maxime Balalou : « le retour à la Constitution de 2016, est une fuite en avant ».

Publié le dimanche 24 novembre 2024  |  Afrique sur 7
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© Autre presse par DR
La gestion transparente de la subvention de l’Etat aux médias privés préoccupe le Ministre Maxime Balalou
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Pour le Ministre Porte-parole du Gouvernement Centrafricain, la Constitution du 30 mars 2016, n’existe plus. Maxime Balalou répond à l’opposition démocratique qui conditionne toujours sa participation au processus électoral en cours, à un retour à l’ancienne Constitution de 2016 en Centrafrique.

Au cours d’une conférence de presse du 11 novembre 2024 à Bangui, Maxime Balalou estime, que le retour à l’ancienne Constitution, est « inadmissible ». Pour le Ministre Centrafricain, l’opposition démocratique ne dispose d’aucune légitimité dans le domaine. Car selon lui, c’est le peuple Centrafricain qui a voté cette nouvelle Constitution du 30 août 2023 qui aujourd’hui, « s’impose à eux ».

Le retour à cette Constitution de 2016 et qui constitue une condition impérieuse, du retour à la table de négociation et au processus électoral, « est un fonds de commerce » de l’opposition, a indiqué Maxime Balalou. Il est donc malsain pour l’opposition, explique le Ministre Centrafricain, « de continuer avec cette litanie pour tromper le peuple en martelant chaque jour, les mêmes pratiques ». Lorsqu’on est démocrate, « on doit accepter le verdict des urnes », a expliqué Maxime Balalou.

Maxime Balalou balaie aussi du revers de la main, l’accusation de malversation financière au sein de l’Autorité Nationale des Elections (ANE). Dans une déclaration du 05 novembre 2024 rappelle le Ministre, l’opposition avait pointé du doigt, de nombreux dysfonctionnements au sein de l’ANE. Et ce sont ces dysfonctionnements avait indiqué l’opposition, qui sont à l’origine de multiples reports des élections locales en Centrafrique.

Pour Maxime Balalou, une malversation financière n’est pas compatible avec la procédure des dépenses dans le cadre de ces élections locales en Centrafrique. Et pour preuve explique-t-il, l’argent est géré dans un « basket-fund » dont seul, le Programme des Nations-Unies pour le Développement (PNUD) peut l’exploiter dans le cadre d’une procédure particulière et rigoureuse.

Pour Maxime Balalou, cette affirmation de l’opposition est « gratuite ». Elle constitue, une sorte de « discrédit » porté contre cette institution, « qui se bat pour l’enracinement de la démocratie » en Centrafrique. Pour le Ministre Centrafricain, il est important de le souligner, que « ce n’est pas parce qu’on n’est pas content de la mise en place d’une institution » ou lorsqu’on pense, qu’on « ne peut pas influencer cette institution, qu’on doit trouver les moyens pour discréditer l’institution ».
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