Des centaines de camions à l’arrêt depuis deux semaines à la frontière Cameroun-Centrafrique ont repris la route ce mercredi 4 décembre. Les camionneurs camerounais faisaient « volant mort » suite à la mort de l’un de leur collègue sur le corridor Douala-Bangui, vital pour la République centrafricaine.
Douala-Bangui. 1 500 kilomètres de route en état divers. La voie d’accès à la mer de la République centrafricaine enclavée sur le continent. Ce corridor routier permet l’exportation des produits centrafricains, notamment son bois. Il est surtout la principale voie d’approvisionnement du pays, notamment en produits manufacturés, en vivres et en carburants. « Plus de 80% des biens importés sur le territoire national transitent par le port de Douala et de Kribi », précise le ministère des Finances et du budget centrafricain. Jusqu’à 1 200 camions peuvent circuler sur ce corridor chaque mois, selon le ministre centrafricain des Transports.
Essentiel au quotidien des Centrafricains, le corridor est également primordial pour les finances de l’État. En 2024, la loi de Finance précisait que les droits de douanes représentaient 67 500 000 FCFA, soit près d’un quart des recettes propres de l’État.... suite de l'article sur RFI