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Centrafrique : 11 ans après les atrocités du 5 décembre 2013, de nombreuses victimes attendent justice et réparation

Publié le vendredi 6 decembre 2024  |  Radio Ndeke Luka
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© Autre presse par DR
Devoir De Mémoire: 5 décembre 2013, des miliciens Anti-Balaka entrent à Bangui
5 décembre 2013, 5 décembre 2018, cela fait exactement 5 ans, alors que le président par intérim Michel Djotodia venait d’annuler les festivités du 1er décembre à cause d’un climat délétère, Bangui et ses environs se réveillent sous des tirs nourris.
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Il y a 11 ans, jour pour jour, la milice Antibalaka lançait des attaques contre le pouvoir de la Séléka, le 5 décembre 2013, à Bangui. Selon les miliciens Antibalaka, ces violences étaient la réponse aux exactions répétées de la Séléka contre la population civile. Aujourd’hui encore, les victimes de ces crimes espèrent obtenir réparation et justice.

Aux premières heures du 5 décembre 2013, Bangui est secouée par des attaques d’une violence extrême menées par les miliciens Antibalaka, entraînant plus de mille morts en seulement 24 heures. Les premières victimes sont des commerçants, des transporteurs, des travailleurs et des habitants de la capitale, qui étaient déjà dehors ce matin-là.

Des violences sans précédents

Les hôpitaux sont rapidement débordés, tout comme les organisations humanitaires, qui peinent à faire face à l’ampleur des événements. Des camps de fortune sont improvisés dans des lieux stratégiques tels que des églises, des mosquées et autres espaces sûrs, afin d’abriter les civils fuyant les combats entre la Séléka et les Antibalaka. Très vite, le pays plonge dans une guerre civile qui prend une tournure communautaire.

Espoir d’une justice équitable

L’attaque des Antibalaka symbolise la brutalité des violences armées qui ont déstabilisé la République centrafricaine depuis la prise de pouvoir, en mars 2013, de la coalition rebelle Séléka dirigée par Michel Djotodia. Aujourd’hui, plusieurs leaders des Antibalaka, tels que Edouard Ngaïssona, Alfred Yekatom Rombhot et Maxime Mokom, se retrouvent devant la Cour pénale internationale (CPI), bien que ce dernier ait été acquitté faute de preuves.

Onze ans après ces tragiques événements, les victimes continuent d’espérer que justice leur soit rendue et que les autorités centrafricaines assument leurs responsabilités.
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