Deux mois après la décision du ministre du Commerce interdisant la vente de pain à l’air libre, certains vendeurs respectent cette mesure, tandis que d’autres ne l’appliquent pas. Ceux qui l’appliquent expliquent qu’ils l’ont fait non seulement pour protéger cette denrée de la poussière, mais aussi contre certaines maladies.
À Kette-Nguéré, dans le 6e arrondissement, des pains sont exposés dans des caisses à moitié vitrées. Ali, le propriétaire de la boulangerie, a pris cette initiative pour se conformer à la décision du ministère du Commerce, tout en soulignant les avantages de cette solution.
« C’est pour éviter la poussière et les maladies que nous avons réfléchi à fabriquer ces urnes et à les offrir à nos vendeurs, puisque les gens aiment consommer nos pains. Les clients ont apprécié cette initiative », explique-t-il.
L’initiative est bien accueillie par de nombreux Centrafricains, dont Eulalie, une cliente régulière : « Nous apprécions cette initiative, parce qu’avant, les pains étaient exposés à l’air libre sur des pousse-pousse. En les consommant, nous contractons des maladies. Nous sommes heureux de voir ces pains installés dans des urnes », dit-elle.
Au marché de Km5, devant la boulangerie Fattal, plusieurs urnes ont également été installées, mais Assan Ibrahim continue d’exposer ses pains à l’air libre.
« Je n’ai pas encore de caisse vitrée, car elle n’est pas encore construite. Lorsque la construction sera terminée, mes pains seront emballés », explique-t-il.
La décision du ministre du Commerce, qui règlemente la vente de pain en RCA, n’est donc pas observée de manière uniforme par tous les vendeurs. Certains continuent d’étaler leurs marchandises à ciel ouvert, malgré la réglementation appréciée par les consommateurs.