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Les femmes détenues de la maison d’arrêt de Bimbo célèbrent la Journée internationale des droits de l’Homme

Publié le mercredi 11 decembre 2024  |  MINUSCA
Célébration
© Autre presse par DR
Célébration de la 76e édition de la Journée internationale des droits de l’Homme
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Les femmes détenues de la maison d’arrêt et de correction de Bimbo célèbrent la 76e édition de la Journée internationale des droits de l’Homme le 10 décembre 2024 sur le thème : Promouvoir l’alphabétisation en milieu carcéral.

Organisée par la Section des Affaires judiciaires et pénitentiaires de la MINUSCA et l’Union européenne en appui au centre de détention, cette activité a donné l’occasion aux femmes détenues de démontrer les acquis de leur apprentissage en alphabétisation et en métiers de réinsertion sociale.

Ingrid Josette Souembot née Sandanga

Les femmes détenues ont fait la démonstration de leurs différents apprentissages par la présentation de poèmes, de danses, des tests de dictée et de calculs ainsi que l’exposition de leurs dessins. Les lauréates ont été récompensées par différents matériels de nettoyage et des kits de dignité.

L’une des femmes détenues qui a suivi l’alphabétisation a affirmé qu’elle est désormais mieux outillée pour son bien-être et celui de ses enfants. « J’apprécie d’avoir été alphabétisée ici, car je n’étais jamais allée à l’école, j’ai aussi appris mes droits et mes devoirs et cela me sera très profitable une fois que j’aurai retrouvé ma liberté », a-t-elle indiqué.

Natacha Clarisse Ndokoyanga, régisseuse de cette maison d'arrêt et de correction, a déclaré que cette activité permet de préparer les femmes détenues à la réinsertion sociale : « Cette activité nous a permis de préparer les femmes incarcérées à leur future réinsertion sociale. Les femmes qui sont ici sont des personnes privées de liberté, mais elles conservent encore leurs droits : droit à la liberté, droit à l’éducation, droit à la santé, ainsi que droit à l'information et à la visite de leurs parents».

Pour Yvette Coumba Ndione, de la Division des Affaires judiciaires et pénitentiaires de la MINUSCA, l’accent est mis sur l’alphabétisation des femmes détenues afin de leur éviter la récidive. « C’est dans le cadre de la préparation à la réinsertion sociale qu'on a jugé nécessaire, durant leur séjour carcéral, de leur donner des savoirs, de leur apprendre à lire et à écrire, afin qu'elles évitent la récidive à l'avenir.

Les séances se sont déroulées il y a trois mois, et nous avons constaté une nette amélioration, même pour celles qui ne savaient pas lire et écrire, nous avons su leur enseigner. Elles ont compris le message, elles ont vraiment perçu le message», a-elle déclaré.

Une exposition-vente des produits fabriqués par les femmes détenues a mis un terme à cette journée de célébration.
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