Enrôlement électoral : multiplication des patrouilles des Forces de la MINUSCA dans la Ouaka

Publié le samedi 14 decembre 2024 | MINUSCA

© Autre presse par DR
Enregistrement d`un électeur par l’ANE

Le processus d’enrôlement des électeurs se poursuit dans la préfecture de la Ouaka malgré des défis opérationnels liés à l’insuffisance des formulaires de témoignages et aux problèmes de sécurisation des centres d’enregistrement. Certains centres ont été contraints de fermer après des menaces de groupes armés. Face à cette situation, la MINUSCA apporte son appui aux autorités locales pour y remédier.

Sur les 386 centres d’enrôlement des électeurs ouverts dans les cinq sous-préfectures de la Ouaka, une dizaine a été perturbée ces derniers jours. Rawago Jonas, président de la délégation sous-préfectorale de l’Autorité Nationale des Élections (ANE), explique que : « Jusqu’au 7 décembre, nous étions à 100 % d’ouverture de tous les centres d’inscription dans la Ouaka. À partir du 8 décembre, il y a eu des bruits de bottes dans la zone de la Haute Mbaidou, où des hommes armés sont apparus et ont demandé à nos collègues agents de déguerpir. Ainsi, onze centres n’ont pas fonctionné à Mbaidou et à Aton Gon Bakary dans deux démembrements ».

Conformément au plan intégré de sécurisation des élections, la MINUSCA apporte un soutien logistique et sécuritaire aux autorités locales et aux Forces de sécurité intérieure. En réponse aux incidents signalés, la Mission a intensifié et diversifié les patrouilles dans les différents axes de la préfecture. Le Lieutenant-Colonel Mutafela Nyambé, de la Force de la MINUSCA à Bambari, précise que la MINUSCA assure la sécurisation des centres et du processus en général en menant des patrouilles robustes dans les zones où les centres sont ouverts. « Des informations ont été reçues concernant la présence d’éléments de l’UPC, précisément sur l’axe Aton Gon Bakary et Tagbara Boyo. Dès réception de ces informations, des patrouilles renforcées ont été organisées pour rassurer et permettre aux agents de l’ANE de vaquer librement à leurs activités. La MINUSCA procède également à des patrouilles de présence dans les zones concernées », a-t-il ajouté.

Outre les patrouilles sur les principaux axes, des réunions de coordination avec les autorités locales ont été renforcées afin de garantir la sécurité des agents de l’ANE et des populations, non seulement pendant le processus d’enrôlement, mais également au-delà.

Syntyche Mantar Tompté

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