Au Bénin, le commerce est toujours compliqué à Malanville, la ville béninoise frontalière avec le Niger, à 700 km au nord de Cotonou. Si les autorités béninoises ont rouvert leur frontière terrestre, après l’avoir fermée suite au coup d’État à Niamey, ce n’est pas le cas des autorités du Niger. Voie alternative, la traversée du fleuve Niger, de nouveau autorisée par le gouvernement béninois, permet de contourner la fermeture de la route, et les activités reprennent timidement.
Des camions chargent et déchargent, à l'entrée du marché de Malanville. « On a chargé 7 000 sacs cette semaine. Quand le marché bat son plein, on décharge plus de 15 000 sacs par semaine », témoigne Souley Issifou. Grossiste, il se tient près de piles de gros sacs de haricots, en provenance du Nigeria et du Niger.