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Justice : Gabriel Fortin, le "tueur de DRH", définitivement condamné à la réclusion criminelle à perpétuité, assortie de 22 ans de sûreté,

Publié le jeudi 10 avril 2025  |  aBangui.com
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Justice : Gabriel Fortin, le "tueur de DRH", définitivement condamné à la réclusion criminelle à perpétuité, assortie de 22 ans de sûreté,

La Cour de cassation a rejeté le pourvoi de Gabriel Fortin, condamné pour trois assassinats et une tentative de meurtre en 2021. La réclusion criminelle à perpétuité, assortie de 22 ans de sûreté, devient donc définitive, a révélé La Croix ce mercredi 9 avril 2025.

C’est la fin du parcours judiciaire pour Gabriel Fortin. Mercredi 9 avril 2025, la Cour de cassation a rejeté son dernier recours, rendant définitive sa condamnation à la réclusion criminelle à perpétuité. L’homme de 50 ans, surnommé dans les médias le "tueur de DRH", avait été reconnu coupable de trois meurtres et d'une tentative, commis en janvier 2021.

Ancien ingénieur au chômage, Gabriel Fortin avait minutieusement planifié une série d’attaques ciblant des personnes qu’il tenait pour responsables de ses échecs professionnels. Parmi ses victimes, deux responsables des ressources humaines impliqués dans ses anciens licenciements, ainsi qu’une conseillère Pôle emploi abattue à Valence. Une quatrième victime, également visée, avait survécu à ses blessures.

L’enquête avait mis au jour une préparation méticuleuse, révélant qu’il avait dressé une liste de cibles potentielles contre lesquelles il nourrissait de profonds ressentiments depuis plusieurs années.

Condamné une première fois en juin 2023, puis en appel en mai 2024, Fortin avait écopé de la peine maximale : perpétuité avec 22 ans de sûreté. À deux reprises, les jurés ont reconnu que l’accusé souffrait de troubles psychiques ayant altéré son discernement, mais sans justifier un allègement de peine.

Lors de l’audience en cassation, le 12 mars dernier, l’avocate générale avait recommandé le rejet du pourvoi, ce qu’a confirmé la plus haute juridiction de l’ordre judiciaire.

Le cas Fortin a marqué l’opinion par sa violence froide, la préméditation, et le profil d’un homme solitaire, méthodique, ayant basculé dans une haine radicale envers les institutions du travail. Il laisse derrière lui une série de drames humains et relance les questions sur le suivi psychologique des personnes en rupture professionnelle prolongée.

KM
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