Dans le sud-est de la Centrafrique, la situation sécuritaire semble s’être calmée dans le Haut Mbomou après une série de violentes attaques fin avril et début mai, visant les forces armées centrafricaines (FACA) et leurs alliés russes de Wagner. Ces attaques avaient résulté d’une rupture entre des miliciens de l'ethnie zandé, qui avaient intégré les FACA l’année dernière, et leurs anciens formateurs. Pour autant, la tension demeure forte dans la région.
Signes que la situation n'est plus aussi tendue qu’au début du mois, les renforts envoyés par Wagner à Obo ont quitté le chef-lieu provincial et libéré l'école dans laquelle ils s'étaient installés. Leur départ a été suivi d'une reprise de la vie normale et la réouverture des marchés, selon des habitants d'Obo cités par le Réseau des journalistes pour les Droits de l'Homme (RJDH).
Cependant, ce retrait n'indique pas la fin des tensions dans la région. Le 17 mai, le corps du sous-préfet de Djemah, enlevé par des hommes armés trois jours plus tôt, a été retrouvé sans vie. Un acte qualifié de « lâche et barbare » par le ministre de la Communication, Maxime Balalou, qui a promis que les auteurs seraient punis.... suite de l'article sur RFI