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Education : Une rentrée chargée d’émotion au lycée Barthélémy Boganda de Bangui après le drame de juin dernier

Publié le lundi 15 septembre 2025  |  aBangui.com
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© RFI par DR
Une rentrée chargée d`émotion au lycée Barthélémy Boganda de Bangui après le drame de juin dernier
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En Centrafrique, ce lundi 15 septembre marque officiellement la rentrée scolaire sur toute l'étendue du territoire. Même si certains établissements ont jusqu'au 1ᵉʳ octobre pour rouvrir leur porte, la plupart démarrent ce lundi. C'est le cas du lycée Barthélémy Boganda situé dans le quatrième arrondissement de la capitale. Ce lycée public avait été frappé par une tragédie le 25 juin dernier. Alors qu'environ 5 300 candidats composaient le baccalauréat, un transformateur de l'ENERCA, la société de l'énergie centrafricaine qui se trouve dans la concession de cet établissement, avait explosé, provoquant la panique et des scènes de bousculades, tuant une trentaine d'élèves et en blessant au moins 260 autres.
Avec notre correspondant à Bangui, Rolf Steve Domia-Leu

À Bangui, en Centrafrique, un peu moins de trois mois après ce choc, les élèves reprennent ce lundi 15 septembre le chemin de l'école avec un sentiment mitigé : la peur, la psychose, mais aussi la détermination. La veille, c'était l'heure des repérages. En cette journée ensoleillée sur le lycée Barthélémy Boganda, Nelson, élève de seconde, fait le signe de croix et récite une prière avant de franchir le portail. « Ce n'est pas facile de revenir au lycée Boganda après ce drame terrifiant. C'est la rentrée et nous avons neuf mois à passer ici. Ça fait peur, mais on n'a pas le choix. On est là pour bâtir notre avenir. Nous prions Dieu afin que tout se passe à merveille cette année sans incident ».

Dans la Cour de l'établissement, quelques parents accompagnent leurs enfants pour vérifier les emplois du temps et les salles de classes. Blandine donne des consignes à sa fille. « J'ai un sentiment de mécontentement parce que cet établissement a été construit dans les années 50. Il est vétuste et mérite d'être réhabilité pour la sécurité de nos enfants. Mais en attendant, je conseille à ma fille d'être prudente avec les mesures de sécurité. Je suis en train de lui montrer les issues de secours en cas de tragédie. Le gouvernement doit aussi prendre ses responsabilités ».
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