l’UPC exprime son horreur devant une cascade d’enlèvements de ces dernier temps à Bangui et dans l’arrière pays perpétrés par les éléments des Antibalaka et de FPRC.
L’UPC condamne avec vigueur l’enlèvement des trois ministres de la république de la même que la paisible population musulmane plus particulièrement les femmes peulhs dans la sous préfecture de Beyna, Ngueng et Ngackobo. L’UPC demande qu’ils soient relâchés immédiatement. Sans condition et sans délai.
L’UPC y fait part de sa pleine solidarité avec les familles et les collègues des otages et, réitère son rejet de tous les actes terroristes, par ce que contraires aux principes humanitaires, moraux, légaux et de droit humain.
L’UPC n’a cessé d’appeler à bannir la barbarie, l’extrémisme et le terrorisme sous toutes ses formes et quels qu’en soient les prétextes ou les motivations.
A l’aune de ce qui se passe on se demande, qui gouverne la RCA, étant donné que la Présidente Catherine Samba Panza et son Premier ministre Mahamat Kamoun étaient incapables hier, d’empêcher une épuration religieuse à l’encontre de la minorité musulmane centrafricaine. De la même manière ils assistent impuissamment aux enlèvements des religieux, humanitaires et leurs ministres aujourd’hui. On se demande à quoi servent-ils ?
Qu’est ce qui leur reste à faire ?
Décidément, au vu de ce qui se passe le peuple Centrafricain sait où se trouve le pouvoir et qui le gouverne.
Fait à Bambari le, 27 Janvier 2015
Porte Parole