Un accord a été trouvé entre les ex-séléka, renommé FPRC, et les anti-balaka, dans la capitale kényane, Nairobi. Signé sans la participation du gouvernement de transition centrafricain qui l’a rejeté, le texte décrète un cessez-le-feu et octroie aux signataires une amnistie générale.
Un accord de paix a été signé entre les anti-balaka et les ex-séléka, renommés FPRC, ce mardi, à Nairobi, au Kenya. Il décrète un cessez-le-feu et une amnistie pour les signataires, dont font partie les anciens Présidents centrafricains François Bozizé et Michel Djotodia. Il apparaît comme un désaveu pour le gouvernement de transition de Catherine Samba-Panza, qui ne reconnait pas le texte, dont les signataires veulent précipiter le changement.
Destiné à perturber les élections
« Les parties ont adopté un cessez-le-feu, une cessation des hostilités et un accord de DDR (Désarmement, démobilisation, réintégration) », a indiqué l’un des médiateurs de l’accord, l’ancien président de l’Assemblée nationale kényane, Kenneth Marende. Le texte prévoit notamment une amnistie pour les signataires, comme stipulé au chapitre 20 de l’accord : « le gouvernement national de transition de la République Centrafricaine (...) aura l’obligation d’envisager une amnistie générale à toutes les personnes et parties engagées dans les combats durant le conflit en République Centrafricaine », rapporte Centrafrique Libre.
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