A Bangui, Armel Sayo, ministre de la Jeunesse et des sports, est toujours otage de combattants anti-balaka. Il a été enlevé dimanche 25 janvier dans la capitale centrafricaine. Les négociations pour tenter d'obtenir sa libération piétinent.
Ce sont les autorités, via le ministre de la Sécurité publique, qui suivent le dossier. Néanmoins, comme pour la Française Claudia Piest, c’est l'archevêque de Bangui qui est en première ligne. Monseigneur Nzapalainga reste très discret, car « le silence est la meilleure des solutions lors d'une prise d'otage », dit-il.
Selon nos informations, les ravisseurs exigent en priorité une rançon, mais le contact avec ces combattants anti-balaka est complexe car la filière - qui doit permettre d'ouvrir des négociations concrètes - n'est pas fiable.
« Nous essayons d'avoir chaque jour une preuve de vie et c'est déjà compliqué », indique un membre de l'équipe de négociation.
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