L’ONG Conflict Armament Research a enquêté sur l’arsenal des groupes rebelles. À en croire son rapport, la Séléka, notamment, aurait bénéficié de l’aide directe du Soudan.
Alors que les alliances se font et se défont entre les anciennes forces rebelles de la Séléka et les milices anti-balaka, par quels canaux ces combattants s’approvisionnent-ils en armes ? À partir de différents stocks saisis par les forces internationales ainsi que d’informations recueillies auprès des rébellions et du personnel des forces de maintien de la paix, l’ONG Conflict Armement Research (CAR) a enquêté sur leur arsenal.
Dans un rapport qu’elle vient de rendre public, elle établit que les armes utilisées en Centrafrique ont notamment transité par le Soudan. Ce pays en aurait par ailleurs directement fourni à la Séléka, lorsque la coalition rebelle s’est emparée du pouvoir en mars 2013. Khartoum avait alors publiquement affiché son soutien à son chef, Michel Djotodia... Et, plus discrètement, aurait également procuré à ses troupes des armes et des véhicules.
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