Le gouvernement de transition en Centrafrique déclare ‘’sans effet’’ l’accord de cessation des hostilités signé par les partisans des anciens Présidents François Bozizé et Michel Djotodjia à Nairobi au Kenya après une série de négociations.
Dans un communiqué lu vendredi sur la radio nationale par le directeur de cabinet de la présidente Catherine Samba Panza , M. Joseph Mambingui, les autorités centrafricaines estiment que les discussions qui ont abouti à cet accord n'ont concerné qu'une frange négligeable des milices antibalakas et ex sélékas et les autorités de la transition n'y étaient pas conviées.
Selon la source, le contenu de l'accord remet en cause non seulement le mandat de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation en République centrafricaine (Minusca) en Centrafrique mais aussi l'architecture des institutions de la transition.
Le communique déclare que seul l'accord de cesser le feu signé à Brazzaville au mois de juillet 2014 entre les Centrafricains sous l'égide de la communauté internationale qui prône la tenue d'un forum national de réconciliation à Bangui reste valable.
Ce forum dont les bases sont lancées depuis le 19 janvier à travers les consultations à la base sera organisé le mois prochain pour emmener les Centrafricains à tourner la page de l'instabilité a conclu le communiqué.
BB/of/APA