Centrafrique: un avenir compromis Le dernier développement de la petite cuisine centrafricaine n'inspire guère confiance. Le médiateur de la crise centrafricaine, son Excellence le Président Denis Sassou-Nguesso et le médiateur Kenyan, Kenneth Marende ont proposé des solutions -acceptables ou non, c'est déjà une avancée. Force est de constater que les hommes politiques centrafricains ne proposent rien et Rien de rien mais rejettent tout en bloc, le bébé avec l'eau du bain. Le Président Omar Bongo est mort pour la crise centrafricaine, nous n'allons pas quand même achever le Président Congolais avec notre maladie chronique! Que proposent les hommes politiques centrafricains? Rien! Maître Nicolas Tiangaye est le premier ministre de Bozizé et de Djotodia, Bozizé est le Chef d'Etat-major des armées dans un gouvernement dirigé par un certain Martin Ziguélé et ce même Martin Ziguélé en novembre 2013 déclarait sur toutes les ondes que "Michel Djotodia est l'homme de la situation". Devant ces faits le CPR est persuadé que cette bande entretient des relations privées, privilégiées sur le dos du peuple centrafricain. Et ces hommes politiques notamment Martin Ziguélé qui demande seulement à ce que la Cour Pénale Internationale accélère les procédures, sans demander pour autant à la Justice Centrafricaine de communiquer sur les procédures, de mener ses investigations et de traduire devant nos tribunaux les présumés coupables, -de quelque chose, crimes. Et Maître Nicolas Tiangaye, totalement instable dans sa tête, qui dénonce la remise en cause des institutions dans un pays la RCA qui n'a plus aucune institution -Constitution suspendue, Armée Nationale dissoute, Justice inexistante, -pourtant c'est ce même Nicolas Tiangaye et Martin Ziguélé qui en déclarant Djotodia "l'homme de la situation" ont dénudé ce pays de ses institutions régaliennes. Le CPR prend à témoins l'opinion nationale et internationale sur la carence, l'incompétence, le cynisme de ces hommes politiques qui ont pris en otage le peuple centrafricain. Eux-mêmes ne respirant, tressaillant que devant les publications, les analyses des journalistes étrangers en l'occurrence de "Jeune Afrique" et de "RFI". La République Centrafricaine est encore dépendante donc manipulable à merci. Objectivement quelle différence entre Michel Djotodia, François Bozizé et ces hommes politiques centrafricains. La réunion de Naïrobi ne date pas d'aujourd'hui, les centrafricains s'interrogeaient déjà sur la portée, les conséquences et l'intérêt d'une telle incongruité. A se demander à quelle sauce les centrafricains et centrafricaines longtemps, toujours "soumis" et "brimés", devraient être mangé crus par les "Moundjou-Voko". Le vrai problème qui se pose est la tenue d'un dialogue inter-centrafricains pour sortir de la crise. Aussi, les élections vont avoir lieu dans six mois. Mais là aucune proposition concrète de nos hommes politiques. Le CPR se rend à l'évidence et demande à ce qu'un mandat de cinq ans renouvelable soit accordé à Mme Catherine Samba-Panza. Nos hommes politiques n'étant pas encore prêt. C'est désolant. Dr Félix Yandia, président du CPR, le 30.01.2015