Selon les informations du RJDH, les consultations à la base se déroulent encore dans la région de Ndélé. Ce vendredi 30 janvier, une rencontre est prévue au village de Mbolo Kpata. « Nous avons parcouru les villages proches de Ndélé. Les consultations se déroulent bien. Nous avons rencontré la population, même les éléments de l’ex-Séléka. Ils nous ont exprimé leurs besoins, la sécurité, la paix et la prise en compte de cette région qui semble être oubliée par les autorités centrales dans leur politique du développement », a rapporté au RJDH un membre de la délégation.
La source a indiqué que les consultations vont s’achever dans la ville de Ndélé, samedi 31 janvier.
Un communiqué de presse de la Sangaris assure que la sécurité est garantie. La mission a noté que les consultations n’ont pas été faciles. « Le démarrage a été rendu délicat par une opposition initiale à la tenue de ces consultations, signifiée par un groupe armé local, le Front Patriotique pour la Reconstruction de la Centrafrique (FPRC). Mais progressivement, le dialogue a permis la poursuite de cette rencontre avec la population de Bamingui-Bangoran. L’objectif premier de ce processus de consultation à la base, est de faire remonter les grandes préoccupations de la population pour les inscrire à l’ordre du jour du forum de Bangui », explique le communiqué.
Dans la ville de Bambari, la mission était contrainte de regagner Bangui, car empêchée par les habitants hostiles à ces consultations à la base. Selon certaines informations, la mission est repartie repartir dans la ville après une discussion avec les autorités militaires des ex-Séléka.
Depuis le 21 janvier, les consultations ont débuté dans toutes les préfectures, sous préfectures et postes de contrôle administratifs du territoire centrafricain, pour une période de 21 jours.
La MINUSCA et la force Sangaris apportent leur soutien logistique et sécuritaire aux consultations, menées par les autorités de transition dans les régions en déployant leur force.