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Centrafrique: les autorités de transition rejettent l’accord de cessez-le-feu conclu entre factions armées
Publié le lundi 2 fevrier 2015  |  Agence Ecofin
La
© AFP par PACOME PABANDJI
La présidente centrafricaine Catherine Samba-Panza reçoit le nouveau premier ministre Mahamat Kamoun
Lundi 11 aout 2014. Centrafrique. Photo : Le nouveau premier ministre de la Centrafrique Mahamat Kamoun
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Les autorités de transition centrafricaines ont rejeté, le 31 janvier, l’accord de cessation des hostilités conclu à Nairobi entre des représentants de l’ex rebellion à dominante musulmane Séléka et une partie des milices chrétiennes anti-balaka. «Ce qu'il est convenu d'appeler accord de Nairobi renferme pour l'essentiel, des dispositions qui constituent clairement une tentative de reformatage de l'architecture actuelle de la transition en République centrafricaine afin de préparer le terrain à une amnistie générale de tous ceux qui, au cours de cette crise, sont susceptibles de poursuites judiciaires pour crimes contre l'humanité», a souligné la présidence centrafricaine dans communiqué de la présidence de transition.

L’accord de Nairobi, qui a été signé à l’issue de deux mois de négociations dans la capitale kényane, comporte notamment un volet DDR (Désarmement, démobilisation, réintégration). Il prévoit aussi une amnistie générale et une remise à zéro du compteur de la transition: les personnes, mais aussi le cadre et les institutions.

Début janvier, Denis Sassou-Nguesso, médiateur de la crise centrafricaine, avait pourtant prolongé de six mois la transition qui devait s'achever en février. Le 17 janvier, dans un communiqué, il avait salué les discussions de Nairobi tout en rappelant que «la transition en cours en RCA devait se poursuivre».

Un accord de cessez-le-feu avait déjà été arraché, après des pourparlers chaotiques, en juillet à Brazzaville entre ex-Séléka et les milices anti-balaka, mais ne comprenait pas de volet DDR et n’avait pas empêché les affrontements et les violences inter-communautaires de se poursuivre. Plusieurs factions au sein de la Séléka avaient dénoncé l’accord et l’ex-rébellion avait refusé de participer au gouvernement de large ouverture formé dans la foulée.

La Centrafrique a basculé depuis près de deux ans dans le chaos, dans le sillage du renversement, en mars 2013, du régime de François Bozizé par la coalition rebelle à dominante musulmane, la Séléka. Les exactions perpétrées durant des mois par les combattants de la Séléka contre la population majoritairement chrétienne, ont abouti à la formation de milices d'autodéfense dites anti-balaka, déclenchant un cycle infernal de violences interconfessionnelles.

Le 24 septembre, la Cour pénale internationale (CPI) avait annoncé l’ouverture d’une enquête sur une liste «interminable» d'atrocités commises par des milices armées en Centrafrique.
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