Cela fait maintenant près de dix jours qu'Armel Sayo, ministre de la Jeunesse et des sports, est détenu par des membres d'une milice anti-balaka. Les négociations pour obtenir sa libération bloquent toujours. Explications.
Nous sommes le dimanche 25 janvier à Bangui. Il est environ 9 heures (heure locale). Comme chaque semaine, Armel Ningatoloum Sayo, accompagné de son épouse, Nicaise-Danielle, et de son frère cadet, Martial Louba, vient d'assister à la messe donnée par l'église protestante de Galabadjaune dans le 8e arrondissement de la capitale centrafricaine, quand son véhicule est bloqué par un taxi. Quatre hommes armés en sortent. Tirs de sommation. Le ministre, un capitaine des Forces armées centrafricaines (Faca) et ancien rebelle, tente de les raisonner. Rien n'y fait, les ravisseurs l'emmènent non sans avoir récupéré son téléphone et des effets personnels appartenant à sa famille.
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L'enlèvement intervient deux jours après la libération de la travailleuse humanitaire française et d'un religieux centrafricain. Les autorités prennent la chose à bras le corps. Un conseil de sécurité se réunit autour de la présidente de transition Catherine Samba-Panza.
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